Investissement locatif : les villes où la rénovation des passoires thermiques est une mine d’or

Face à la montée des préoccupations écologiques et aux contraintes législatives croissantes, l’investissement dans des biens immobiliers peu performants sur le plan énergétique – surnommés « passoires thermiques » – peut sembler contre-intuitif. Pourtant, une étude récente souligne que dans certaines métropoles françaises, cette démarche offre un potentiel de rentabilité particulièrement attractif.

Une rénovation payante dans l’Hexagone

Dans le cadre de la transition énergétique du parc immobilier, les propriétaires sont confrontés à une réglementation de plus en plus stricte. Les logements classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) seront bientôt frappés d’une interdiction de location, poussant ainsi à leur rénovation. Une étude a mis en lumière que dans plus d’un quart des grandes agglomérations françaises, l’achat suivi de la réhabilitation d’un tel bien pourrait se traduire par une affaire juteuse.

Lille en tête de liste

La ville de Lille se démarque particulièrement selon cette analyse. Une différence significative entre le prix d’achat d’un bien pourvu d’une étiquette énergétique F ou G et son homologue classé D permet, après travaux, une mise en location immédiate sans attendre l’amortissement habituel de trois ans pour un investissement sans travaux.

Des coûts de travaux déterminants

La vitesse à laquelle un investisseur peut rentabiliser son achat dépend intrinsèquement du montant engagé dans la rénovation. Si l’on se base sur un coût hypothétique modéré – notamment grâce aux aides publiques telles que MaPrimeRénov’ -, il devient alors envisageable pour les investisseurs audacieux de transformer rapidement leur acquisition en source profitable de revenus locatifs.

Rentabilité selon les régions

Cette dynamique n’est pas uniforme sur tout le territoire : certaines départements affichent des performances remarquables où la rentabilité se confirme même lorsque le budget travaux reste contenu. Dans des zones telles que l’Allier ou la Haute-Loire, le seuil de profitabilité pourrait être franchi en moins d’un an.

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