Acheter ou Louer en 2024 : Analyse du Marché Immobilier Français

Face à un marché immobilier en perpétuelle évolution, la question se pose avec acuité : est-il plus judicieux d’acheter ou de louer son logement en 2024 ? Une récente étude dévoile des éléments de réponse cruciaux pour les locataires et potentiels acquéreurs dans les 200 plus grandes villes de France.

L’amortissement de l’achat immobilier : une question de localisation

Dans le panorama immobilier actuel, certaines villes se détachent par leur rentabilité à court terme. Saint-Quentin, Mulhouse et Creil émergent comme des options viables où moins de cinq ans suffiraient pour amortir l’achat d’un logement de 70 m². Des prix au mètre carré modérés, oscillant entre 1.000 et 2.000 euros, favorisent cette tendance.

Moins de neuf ans pour rentabiliser dans plusieurs villes

La durée d’amortissement s’avère raisonnable sur une grande partie du territoire. Dans pas moins de soixante-deux villes analysées, l’acquisition d’un bien serait profitable en moins de neuf années. Des cités comme Nancy, Dunkerque ou Saint-Etienne offrent des perspectives encourageantes pour les acheteurs potentiels.

Les métropoles : un amortissement plus long mais potentiellement avantageux

Contrairement aux idées reçues, les grandes agglomérations ne sont pas synonymes d’un mauvais investissement. Si Paris affiche une durée d’amortissement de onze ans, Marseille s’établit à dix ans, Bordeaux à douze et Lyon à treize. Les loyers élevés peuvent compenser les prix conséquents du mètre carré dans ces métropoles dynamiques.

La patience est de mise dans certaines communes prisées

Pour des villes comme Annecy ou Saint-Malo, l’attente peut excéder deux décennies avant que l’achat ne devienne plus rentable que la location. Les loyers modérés comparativement aux prix d’achat élevés expliquent cette situation.

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Une méthodologie complexe reposant sur divers paramètres

L’étude prend en compte le coût moyen au mètre carré ainsi que des hypothèses précises concernant le financement et les frais annexes liés à la propriété. En parallèle, elle considère un couple locataire plaçant un apport initial sur un produit financier rémunéré.

L’évolution des prix immobiliers, l’inflation et la progression des loyers sont autant de variables influençant cette durée d’amortissement. Il est donc conseillé d’adapter ce calcul au cas par cas pour chaque projet immobilier.

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