Le premier promoteur immobilier français, Nexity, a annoncé la suppression de 502 postes en raison de la crise du logement qui touche le secteur. Cette décision intervient alors que les acteurs du marché immobilier sont confrontés à une situation difficile et cherchent des solutions pour réduire leurs coûts d’exploitation.
Un plan social annoncé suite à la crise de la construction
Nexity fait face à une grave crise de la construction et a décidé d’engager un plan social pour y faire face. Ce dernier concernera principalement le pôle promotion-construction du groupe, dont les effectifs diminueront de 27% par rapport à 2022. Le directeur général délégué du groupe, Jean-Claude Bassien, a confirmé ce plan auprès des partenaires sociaux et a annoncé le processus d’information-consultation préalable à sa mise en œuvre.
Des départs volontaires et des mobilités internes privilégiées
Selon Emmanuel Brie, délégué syndical CFDT de cette branche, près de 400 personnes ont déjà quitté la société avant même la mise en place du plan social. Il affirme que les représentants syndicaux se battront pour privilégier au maximum les mobilités internes et les départs volontaires afin d’éviter des licenciements contraints.
Une réduction des coûts d’exploitation nécessaire
Afin de faire face à cette crise, Nexity a mis en place un plan de réduction des charges d’exploitation prévoyant une baisse de 16% de la base de coûts, soit une économie de 95 millions d’euros. Le chiffre d’affaires du groupe au premier trimestre s’est élevé à 770 millions d’euros, en baisse de 14% par rapport à l’année précédente. Malgré ces difficultés, Nexity espère avoir atteint le point bas de la crise et pouvoir se redresser prochainement.
D’autres acteurs du secteur immobilier également touchés
Nexity n’est pas le seul acteur du secteur immobilier à être impacté par la crise de la construction. D’autres promoteurs immobiliers, tels que Bouygues Immobilier et Vinci Immobilier, ont également annoncé des plans sociaux similaires. La situation actuelle du marché immobilier oblige les entreprises à prendre des mesures drastiques pour assurer leur survie et leur développement futur.
En conclusion, la crise de l’immobilier frappe durement les acteurs du secteur, qui doivent mettre en place des plans sociaux pour faire face aux difficultés rencontrées. La suppression de 502 postes chez Nexity témoigne de l’ampleur du phénomène et soulève des questions sur l’avenir des autres entreprises du secteur ainsi que sur la capacité du marché immobilier à se relever rapidement.