Alors que la ville de Paris s’apprête à accueillir un événement mondial d’envergure, les Jeux Olympiques de 2024, un phénomène contraire aux attentes semble se dessiner sur le marché locatif. En effet, loin de la ruée vers l’or annoncée, les tarifs des locations connaissent une baisse significative dans plusieurs arrondissements.
Une chute vertigineuse des tarifs locatifs
Dans l’effervescence précédant les Jeux Olympiques, nombreux étaient les propriétaires qui envisageaient de tirer profit de leur bien immobilier en le mettant en location à des prix élevés. Cependant, la réalité du marché semble prendre un tournant inespéré. Des arrondissements comme le 10e ont vu leurs tarifs chuter de 21% en un mois, tandis que le 11e enregistre une baisse conséquente de 16%.
Des propriétaires toujours optimistes malgré tout
Cette dégringolade des prix n’a pas pour autant découragé les propriétaires qui continuent d’affluer sur les plateformes telles qu’Airbnb et Booking. Les annonces se multiplient avec une hausse notable de 36% dans le 13e arrondissement et une augmentation globale de 14% à travers la capitale. Néanmoins, ces biens peinent à trouver preneurs.
L’attente d’une demande plus forte à l’approche des JO
Certains visiteurs ayant déjà sécurisé leur hébergement quand les prix étaient au plus haut, ceux qui cherchent encore semblent jouer la carte de l’attente. Avec un choix pléthorique sur le marché, ils espèrent voir apparaître des offres plus attractives avant de se décider.
L’écart se creuse entre Paris et sa périphérie
Si Paris subit une baisse marquée des tarifs locatifs, la couronne francilienne n’est pas en reste avec des reculs moins prononcés mais tout aussi présents : -3% à Nanterre ou encore -7% à Saint-Ouen. Même son de cloche pour le secteur du luxe où malgré l’afflux d’offres, peu trouvent acquéreur.