Construire sa propre maison est souvent le rêve d’une vie. Pourtant, ce rêve peut se heurter à une réalité économique difficile lorsque le constructeur rencontre des problèmes financiers. Face à la multiplication des faillites dans le secteur de la construction de maisons individuelles, il est légitime de se poser des questions sur l’avenir de son projet immobilier.
Un marché en crise face à l’inflation et la cherté des terrains
Avec la hausse des coûts des matériaux et le prix élevé des terrains, sans oublier une inflation globale et la réduction des aides gouvernementales dédiées à l’immobilier neuf, les constructeurs sont plus que jamais vulnérables. Cette situation a conduit certains acteurs majeurs du marché à solliciter des procédures de sauvegarde pour tenter de s’en sortir. Les petites entreprises semblent être les plus touchées par cette crise qui pourrait malheureusement entraîner d’autres défaillances.
Anticiper pour sécuriser son projet
Pour ceux qui envisagent de faire construire leur maison, il est primordial de se renseigner sur la solidité du constructeur choisi. Des plateformes en ligne permettent de vérifier l’existence légale d’une société ainsi que sa santé financière. Ces précautions sont essentielles pour éviter les mauvaises surprises et s’assurer que l’entreprise sera capable d’honorer ses engagements contractuels.
Le contrat de construction, une protection pour les futurs propriétaires
Le Contrat de Construction d’une Maison Individuelle (CCMI) reste le meilleur cadre juridique pour se prémunir contre une éventuelle faillite du constructeur. Ce type de contrat inclut généralement une garantie qui assure la livraison du bien aux conditions tarifaires et temporelles convenues initialement. En cas de défaillance du constructeur, un autre professionnel reprendra le chantier sans frais supplémentaires.
Lorsque la faillite survient en cours de chantier
Si malgré toutes les précautions prises, votre constructeur vient à faire faillite durant les travaux, le CCMI offre encore une fois un filet de sécurité. Le garant du contrat prendra alors les mesures nécessaires pour assurer la poursuite et l’achèvement des travaux, même si cela implique parfois quelques retards.
Malfaçons constatées : quels recours ?
Dans le cas où des malfaçons seraient découvertes sur ce qui a déjà été réalisé, le garant peut exiger une rectification voire une démolition si nécessaire pour repartir sur de bonnes bases. Cela démontre l’importance cruciale d’un contrat solide et bien ficelé dans la sécurisation d’un projet immobilier.