Déficit foncier : qu’est-ce que c’est ?

Pour faire fructifier votre capital, vous avez décidé de vous lancer dans un investissement immobilier. Mais vous pouvez aussi être un propriétaire qui désire réaliser des travaux dans votre bien immobilier en investissement locatif. Tous les détails de votre projet doivent d’ailleurs être préparés avec soin afin d’assurer la rentabilité de votre placement. Mais les impôts peuvent grignoter considérablement le revenu engendré par votre investissement. Avec le déficit foncier, vous avez la possibilité de réduire vos impôts. Mais c’est quoi exactement le déficit foncier et comment ça marche ? Découvrez cela dans notre guide.

Le déficit foncier

Si vous êtes propriétaire d’un bien immobilier ou si vous désirez placer votre argent dans un bien immobilier pour un investissement locatif nu. Vous pouvez utiliser le déficit foncier afin de réduire vos impôts sur le revenu. En effet, le déficit foncier est un dispositif qui a été conçu afin de vous permettre de réduire l’impact de la fiscalité sur vos biens immobiliers. Il rejoint donc la liste des dispositifs de défiscalisation comme la loi Pinel ou encore la loi Malraux. Pour cela, vous pouvez déduire des loyers les charges qui sont liés au bien immobilier en location comme :

  • Les intérêts et les frais de vos crédits.
  • Le coût des travaux et des réparations que vous avez effectués sur vos biens immobiliers en location.
  • Les frais de gestion et d’administration de vos biens immobiliers en location.
  • Les provisions pour charge si vous avez des biens en copropriété.
  • Les primes d’assurances.

Mais d’autres charges peuvent aussi être déduites de vos revenus locatifs. Sur Perlib.fr, vous pouvez en savoir un peu plus sur le déficit foncier et son champ d’application. Et pour réussir votre investissement immobilier, vous pouvez trouver ici des articles qui peuvent vous aider dans votre projet.

A lire également  Les modifications de la fiscalité urbaine

Les conditions à respecter pour bénéficier du déficit foncier

Pour pouvoir profiter d’une réduction d’impôt en utilisant le déficit foncier, vous devez respecter quelques conditions. La première condition est que vous soyez propriétaire d’un bien immobilier que vous avez mis en location à nu. Les biens immobiliers seront d’ailleurs utilisés comme habitation. Il faudra ensuite que les charges pour l’entretien et l’administration de vos biens immobiliers soient supérieures aux revenus perçus par leur mise en location. Un autre point que vous devez respecter afin de bénéficier d’une réduction d’impôt avec le déficit foncier c’est que vous devez imposer votre investissement à un régime réel et non micro-foncier. Enfin, vous devez mettre en location vos biens immobiliers pour une durée minimale de 3 ans. Si toutes ces conditions sont réunies, vous pourrez réduire vos impôts avec le déficit foncier. Il est important de souligner que vous pouvez aussi bénéficier d’un abattement forfaitaire de 30 % sur vos revenus fonciers si vous avez opté pour un régime micro-foncier. 

Le plafond appliqué dans la réduction d’impôts avec le déficit foncier

Comme pour tous les dispositifs de défiscalisation, la réduction d’impôt avec le déficit foncier à des plafonds. Effectivement, la loi a mis en place un plafond que vous ne pouvez pas dépasser pour la déduction de vos impôts. Ainsi, pour une année, le déficit foncier est limité à 10 700 €. Cependant, il est possible de bénéficier d’un déficit foncier qui peut atteindre les 15 300 €. Mais ce montant est réservé à des situations particulières et sous certaines conditions. C’est-à-dire pour les biens immobiliers qui font partie du dispositif Cosse ou Périssol. Il est également possible de reporter et de déduire l’excédent de déficit foncier sur une période de 6 ans sur la totalité de vos revenus locatifs. Ou sur une période de 10 ans sur vos revenus fonciers.

A lire également  Crédit d'impôts pour les fenêtres : ça consiste en quoi ?

Soyez le premier à commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*